Jean Marcel
Fractions 4
Jean Marcel est médiéviste, essayiste et romancier. Après une prolifique carrière universitaire au Québec comme enseignant et chercheur, il a fait de la Thaïlande son pays d’adoption, où il continue aujourd’hui sa réflexion et son œuvre. [+]...
essai | octobre 2010
142 pages | hors collection
11,43 x 20,32 cm
21,95 $
Livre
ISBN 978-2-922930-19-1
Livrel | PDF
ISBN 978-2-922930-21-4
Livrel | ePub
ISBN 978-2-922930-20-7
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Du même auteur
FRACTIONS 4
« Avec ce quatrième volume de fractions s’entame un nouveau jeu. » Ainsi débute Fractions 4, et il va de soi que les grands gagnants de ce jeu seront les lecteurs. L’essayiste Jean Marcel poursuit ici ses libres considérations, du trait bref et pertinent au texte réflexif et approfondi. Le lecteur se voit ainsi transporté par une pensée en mouvement dans le monde des arts, de la littérature, de la musique, de la politique, de l’histoire, bref, de la culture : celle de l’auteur, qui est phénoménale. De Miron à Nabokov, de Bouddha à Jésus-Christ, de la littérature siamoise au ginkgo, en passant par la passion de l’encens et la réécriture du Ramakien, rien ne semble échapper à cet esprit curieux qui, de toute évidence, s’intéresse plus que tout à l’être humain et à son indescriptible cheminement dans l’humanité.
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On en parle
Après avoir enseigné la littérature à l'Université Laval pendant longtemps, publié quelques romans (dont Hypatie ou la fin des dieux) et des essais remarqués (Jacques Ferron malgré lui, Le Joual de Troie), Jean Marcel vit depuis plusieurs années en Thaïlande, devenue en quelque sorte sa terre d'adoption. Depuis ce pays « où les rois furent poètes », nous parvient un quatrième volume de carnets, Fractions 4, réunissant cette fois pensées et observations consignées depuis 1996.Poursuivant loin d'ici un patient travail de décentrement de soi, « la plus troublante expérience de ma vie », écrit-il, il est sans doute normal que le bouddhisme et l'art thaï s'infiltrent de plus en plus dans les réflexions de l'essayiste, qui semble plus serein que dans les volumes précédents.Observateur privilégié du grand écart Orient-Occident, Jean Marcel assène, sans en avoir l'air, quelques coups de coude bien placés aux « cultures crépusculaires » dont il est lui-même le produit : « Le propre d'une identité forte et vivante est précisément de ne savoir se définir, de n'avoir aucune raison de devoir le faire ». Et quant au Siam, terre de soleil et de sourires, sa déclaration d'amour est éloquente : « Je ne peux pas dire que je le connais, je le sens, comme si j'y avais vécu des temps très longs dans des vies très denses ».
CHRISTIAN DESMEULES, LE DEVOIR